Archive pour la catégorie ‘questions’

That’s the question!

Lundi 2 juin 2008

LAst LIfe What Else

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All Over Nothing

Mercredi 21 février 2007

All Over Nothing

Première tentative de Virtually Revisited Art.

Je propose de prendre Jackson Pollock comme cas d’école :
L’apport de Pollock porte essentiellement sur le rapport à la surface (All Over), l’implication du corps (gestuelle) et la revendication de la matérialité du médium (Dripping).
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L’Art sans gravité (Virtually Revisited Art, VRA)

Mercredi 21 février 2007

Même si elles témoignent d’un processus relativement continu bien qu’apparemment chaotique, les mutations telluriques de l’art au 20ème siècle sont marquées par des moments d’irruption dont chacun correspond à la remise en cause plus ou moins radicale d’un ou plusieurs acquis esthétiques. C’est ainsi que se déplacent les frontières d’un espace de liberté que l’artiste semble vouloir élargir, probablement plus par soucis d’y trouver un terrain constructible que par revendication corporative.
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Tout est vrai! c’est là l’erreur.

Mercredi 21 février 2007

Player : un mauvais film de Rivette.

Projet de carrière d’artiste: Titriste

L’esthétique n’accorde pas au titre le rôle qu’il mérite. Réminiscence d’une époque qui confondait, en peinture, titre et étiquette du négociant. Pourtant le titre dispute souvent au concept le raccourci qui fait, ou bien l’économie de la matière voire du passage à l’acte, ou encore le contrepoint révélateur, comme la dentelle de soie rouge qui dépasse de la jupe un rien trop stricte. Mais là je m’égare.

On n’attend plus la vérité en peinture, est-ce une erreur?

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Obscene Dump

Dimanche 18 février 2007

blakepalettes.jpg

Blake’s palette (from rochester.edu)

Il y a la même obscénité dans le fait de donner à voir (à lire) les projets rejetés qu’à exposer la palette de l’artiste peintre.

Ce sont bien les couleurs choisies et préparées par le peintre que l’on voit, mais justement celles qui n’ont pas fini sur la toile. Candidate à la consécration, la pate est en reste, fixée sur un support d’oubli qui est simultanément le tremplin des couches supérieures, celles qui sont là au bon moment au point de convergence du désir de l’artiste et de leur consistance chimique et chromatique.

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Milky Ways

Vendredi 16 février 2007

Milky Ways

Au fur et à mesure que la technologie se perfectionne, tendant vers un idéal que l’on peine encore à définir, l’appropriation artistique des outils emprunte des voies détournées, qui, loin d’échapper aux dernières sirènes n’en pose pas moins des questions troublantes.
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Kub’ll

Jeudi 15 février 2007

Kub'll

J’avais besoin d’une petite lampe orientable. Pourquoi pas comme ça? Façon boîte de vitesses modulaire.

En fait j’aimerais qu’elle me donne aussi l’heure, donc ce serait un réveil avec une radio intégrée, il faudrait un ou deux haut parleurs, pourquoi pas une série de cubes chacun avec sa fonction qui s’additionneraient selon la combinaison souhaitée. Pourquoi préférer le modulaire au tout en un ? Peut être la dimension ludique, jeu de construction ou bien le sentiment qu’un produit industriel peut donner lieu à un semblant de personnalisation prédéfinie.

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Le tiers absent

Vendredi 9 février 2007

D’où vient le sentiment d’agression qui envahi la personne à proximité d’un inconnu, au téléphone, dans un lieu publique ? Ce n’est pas, bien entendu, le niveau sonore, probablement le même que celui de deux personnes qui parlent ensemble dans le même périmètre. La situation nous paraitrait naturelle en ce cas. C’est probablement l’absence physique de l’interlocuteur en ce lieu. Comme si tout d’un coup la règle, la convention était brisée. Dans la liste des statuts acceptables, dans un lieu publique, il y a celui de la personne seule, avec ses angoisses, ses regards fuyants ou appuyés, son désir visible de briser la solitude ou au contraire de maintenir la distance. Il a le couple ou le groupe devisant de manière plus ou moins discrète.

Je me souviens d’un soir, il y a quelques années de cela, j’étais attablé à la terrasse d’un restaurant plutôt désert. A deux tables de mois deux hommes parlaient chasse. Il m’était difficile de prétendre ne pas suivre contre mon gré leur conversation. Le niveau du dialogue montrait qu’ils se sentaient comme chez eux et qu’ils ne cherchaient pas à couvrir leur propos d’un quelconque voile de confidentialité. La personne que j’attendais appela alors pour m’expliquer son retard. Il ne fallut pas moins de 20 secondes de conversation pour que mes voisins de table me fassent avec force et conviction remarquer que mon attitude était totalement vraiment inconvenante. Sur le coup j’ai été tellement surpris de l’ampleur de leur réaction alors qu’ils ne s’étaient pas un instant souciés de mon confort lorsqu’ils parlaient entre eux que je n’ai pas su comment réagir. Sans me sentir pour autant coupable. Depuis les codes ont pris leur place qui préconisent d’éviter ce type de pratique et de situation sans que pour autant on se soit interrogé sur leur motivation.

Plus récemment, à l’école d’art de Monte Carlo, une étudiante (Leslie, je crois) faisait remarquer à Philippe Baudelot, du Monaco Dance Forum, qu’elle s’était sentie frustrée, exclue d’un spectacle dans lequel le danseur semblait attacher plus d’importance à son impact sur son double-image numérique, issu de sa performance, qu’à la qualité de sa relation au public, tiers exclus d’une relation amoureuse qui privilégie alors le reflet à la différence.

C’est peut être là la clef de la frustration. Les relations sociales, conviviales ou spectaculaires, supposent le respect d’une convention relationnelle qui s’accompagne de rôles prédéfinis, de statuts calibrés qui sont la matière d’un marché consenti ou convenu. Sur cette scène du quotidien, l’être physiquement absent fait figure de fiction et lui accorder plus d’importance qu’à ceux qui dressent le spectacle, implicite ou explicite, de leur présence corporelle, devient une insulte manifeste, ou perçue comme telle. C’est sans doute là l’effet de la complexité de l’application métaphorique des principes de la séduction à des comportements sociaux qui n’en affichent pas ouvertement la finalité.
L’être seul et silencieux, le groupe vociférant ou l’harangueur patenté, constituent un locuteur et un spectacle potentiel ou déclaré qui mérite sa chance pour un interlocuteur et un public dont chacun de nous devient un candidat obligé. On ne fuit pas le spectacle de l’autre sans avoir de comptes à rendre, même s’il est gratuit, au risque de le payer cher.
J’ai souvent dit que le dialogue était le modèle probable du dispositif symbolique interactif. Avec ses deux extrêmes : faire l’amour et faire la guerre. Mais la relation n’est pas nécessairement duelle et il conviendrait pour en exacerber les limites de jouer du tiers absent.
Sur les écrans un visage nous parle, il nous faut un peu de temps pour comprendre que c’est l’autre l’interlocuteur. Les cameras associées sont croisées et c’est à mon voisin (peut être hors de mon champ) que s’adresse la personne en face de moi. Il est possible que pour reprendre le dispositif de Close Encounters ce soit une situation de bar, ou chaque écran face nous parle à l’autre et que l’ensemble des images sur écran soit l’image d’un autre, ici présent, qui ne sait pas à qui parler ni à qui il parle.

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Le devenir organique du monde

Jeudi 8 février 2007

Pantin5
J’ai toujours cherché à trouver du positif dans les limites. Adolescent, la myopie m’apparaissait comme un excellent moteur de créativité. Elle est encore –plus que jamais- pour moi un handicap béni comparable en cela aux limites d’une mémoire déficiente. Bien voir le présent dans tous ses détails me semble du même ordre que conserver la mémoire intacte d’un fait passé. J’ai appris à reconstruire le souvenir comme à inventer le présent qui m’échappait optiquement. J’associais à ce processus de reconstruction la question du champ de vision, la myopie facilitant une perception syncrétique du monde et, partant, une perception plus globale des phénomènes observés. Je n’ai jamais pu vérifier cette intuition mais j’ai le sentiment de l’avoir vécue en continu. Un peu comme si la profondeur de champ optique était compensée par une largeur de vue. Comme si le manque de profondeur de champ mnémonique était compensé par la recherche de tendances identifiables qui permettraient de déduire d’une perception lacunaire l’information manquante; N’est-ce pas là l’équivalent des solutions techniques employées dans la correction d’erreurs pour les données numériques ?
Inter- et extra-polation.
Perception et mémorisation compensées par projection et prospection.

Pantin0

Dans le flou de vision, ce n’est pas une réduction d’information qui s’opère mais l’émergence d’informations de substitution, une vision palliative. Le chaotique à l’extrême. Alors que la structure cartésienne du construit semble céder sous la pressions et les tensions conjuguées de la pesanteur et de la digestion sociale, l’organique reprend le dessus. Pour la vision déficiente, isoler le détail, ce n’est pas mieux voir ce qui échappe mais, du fait de dissolution des formes qui résulte de l’agrandissement ; mieux percevoir ce que l’acuité perceptive aurait pu masquer par excès de détail. L’entropie sociale serait un retour de l’organique, de la matière organisée pour nier la règle, l’angle droit, l’homogénéité. La culture redevient vivante en laissant l’homme procéder à son propre effacement.
Le projet :
Traquer les modèles récurrents, en deçà des seuils de la perception, par delà la physique, juste après, d’un juste retour des forces comme si les limites de nos perceptions donnaient à voir le devenir des choses.
Ne prétend-on pas percevoir le lointain passé de l’univers en regardant plus loin le ciel ?

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The Big Ego Crunch (BEC)

Samedi 3 février 2007

Googogol2

L’entropie a été imaginée comme la tendance profonde de l’univers à retourner au chaos. Est-ce le Chaos de la Genèse ou celui d’avant le Big Bang ? Dans cette dernière hypothèse l’entropie est la manifestation de la pulsion naturelle de l’univers à redevenir matière indifférenciée, non organisée.

N’est-ce pas là, une fois encore, la projection d’un fantasme humain : comme si le monde devait revenir à l’individu qui le pense avant que celui-ci n’ait été capable de le penser.

Si Googol est le terme inventé par Milton Sirotta, le neveu du mathématicien Edward Kasner en quête d’un mot pour désigner 10100 (qui ensuite proposa ‘’Googolplex’’, 10googol), soit la valeur supposée contenir l’ensemble des particules de l’univers, alors Il faudrait que cette valeur retourne au stade antérieur à sa formulation, dans la bouche et l’esprit de l’enfant qui la pensé ; ramenant l’univers avant le Logos qui l’énonce, qui en formule la limite, et qui propose la perspective désespérante, qui révèle que s’il nous est difficile de penser l’infini, nous avons toujours un mot pour en recouvrir la virtualité. Sans même avoir une conception solipsiste de l’univers on peut imaginer qu’il a la taille et la limite que chaque individu peut penser et donc, que tout est dit.

Ceci est un projet de carrière d’artiste fondé sur la multiplication d’actions visant à ramener le monde à soi.

PS. On me souffle que c’est probablement là, la définition la plus actuelle de l’artiste…

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