a Nano Step for Mankind players: Deepak Srivastava (Nasa), Victoria Vesna (UCLA), Sarah Diamond (Banff Centre), and many others… in 2003 The following text was written in the context of the Carbon versus Silicon think tank, gathering artists and scientists at the Banff Centre in 2003. During the conference, I was impressed by the high scientific level of the participants, and I felt embarrassed by my position as an artist, hardly trying to get the big picture. I was just wondering about the legitimacy of most of the graphic representations of the nano world that was for me more interpretations and justifications of theories, as if one would be trying to persuade the audience of the credibility of a desirable fiction. Probably because of the complexity of its features, this project has never been done. Arty-Fiction
I decided to do a performance for my conference. The text of my power point presentation should be at the same time and the definition of an art project questioning the scientific and/or aesthetic issues of the emerging nanotechnologies.
Tractacus Nano-Sociologicus
Archive pour la catégorie ‘interactive installation’
Tractacus Nano-Sociologicus
Mercredi 15 décembre 2010Recycled Art
Lundi 22 septembre 2008Cosmopolis est probablement une des plus grandes installations interactives jamais réalisées (2005). Ce dispositif de 25m de diamètre sur le développement urbain à fait le tour de Chine et a atteint jusqu’à 10 700 visiteurs par jours à Shanghai. Devant l’opportunité de présenter cette pièce de taille au Grand Palais, à Paris, je demandais à l‘entreprise qui la stockait d’évaluer la difficulté de la réinstaller. Il me fallut deux mois pour obtenir une réponse : Cosmopolis était parti à la décharge !
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Red Light Spotters
Samedi 20 septembre 2008
Players: Philippe Codognet, Sir Alice
Visiting the Mori Tower in Tokyo with Philippe Codognet, the evidence of red lights blinking at night came to my mind as the stubborn will of the City to say something to any open intelligence. I was facing this absurd but recursive artist’s mission : try to make the world understandable, even if it is definitely obscure to you.
If you fail : make the failure visible enough to make the evidence of the this aporia talking out loud.
That was the resulting project:
Cities are emitting obscure messages that cannot easily been deciphered: sounds, lights, smells…
Through thousands of red lights blinking in the night, Tokyo city is whispering.
This obsessing blinking should be translatable. The apparent synchronicity cannot be only a randomised process. The absence of synchronicity can also be interpreted as an obscure language.
Is the city trying to say something?
Are invisible entities communicating in front of us and we don’t even know what, why and how?
Would it be a kind of hidden speech that would remain secret because it is so obvious?
Whatever the interpretation we try to put on these signs, one cannot stay without trying to understand what’s going on around us.
In this obsessive compulsion of interpretation, people can spend hours watching without understanding and this impossibility to understand is balanced by the fascination for this almost hypnotic phenomenon.
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Emotional Dripping (OVNI)
Samedi 13 septembre 2008
Players : Anne Dreyfus, Delphine Fabbri-Lawson
Still Moving, sculpture dynamique géante de la série de la Mécanique des émotions, sera présentée devant l’entrée principale du Grand Palais à Paris avant d’être exposée au Générateur.
Nous évoquons la difficulté à communiquer sur les pièces complexes -dans leur logique plus que dans leur fréquentation. Comment soutenir les médiateurs culturels en leur proposant des formules simples pour communiquer sur un objet de 3,5m de diamètre qui peut évoquer, dans sa forme finale, une soucoupe volante molle, et dont le propos est lié aux émotions de la planète? D’autant pus quand la chose produit une musique faite d’infrasons vibrant entre 5Hz et 20Hz que l’on ne peut entendre que par le contact direct avec le corps.
Une proposition de sous-titre qu’il paraît difficile d’utiliser sans modifier sensiblement la perception de l’objet :
OVNI : OBJET VIBRANT NON INTRUSIF
De la série des Emotional Drippings
Un projet qui trouve plus facilement sa place dans le Dump que dans la communication grand public.
Stylus
Mercredi 3 septembre 2008Les J .O. se sont achevés à Pékin. Il me revient que lors de la candidature de Paris pour les J.O. Xavier Luccioni m’a proposé de participer à un concours pour le « signal ». Cet objet, sculpture ou architecture, devait signifier et signaler la présence de l’idéal olympique sur le territoire parisien.
Nous avons proposé une sculpture dont la forme élancée semblait, telle une rémanence balistique, achever le mouvement d’un pro-jet de Pekin à Paris. Plantés dans le sol du site choisi, 5 stylets en fibre de carbone, permettaient à tous, champions ou spectateurs, sur place ou en ligne, d’écrire sur le ciel de Paris.
Le jeu de câbles commandés à distance permettait de guider la pointe lumineuse dont la rémanence laissait sur la camera une trace certes éphémère mais lisible.
Réinjecter le mot dans l’épreuve qui n’a conservé qu’un simulacre médiatique des idéaux pragmatiques de nos ancêtres (notamment que tout combat cesse durant les jeux, du Tibet en Ossétie), semble maintenant un geste dérisoire. Mais l’idée que les mots continuent de s’envoler permet au projet de survivre à sa fonction initiale.
Dialogue House
Jeudi 10 juillet 2008player: Evelin Gerda Lindner
A la fin des années 90, Evelin Gerda Lindner, fondatrice du réseau Human Dignity and Humiliation Studies de Columbia University New York, venait me voir pour me demander de concevoir un dispositif pour permettre le dialogue entre personnes de communautés antagonistes. Il s’agissait de permettre l’échange, progressivement de réduire la tension entres communautés et d’amener les deux interlocuteurs à se parler plus directement. Elle avait été émue du potentiel du Tunnel sous l’Atlantique et imaginait que l’on pourrait concevoir un dispositif qui permettrait le rapprochement entre communautés rivales. J’ai immédiatement proposé cette forme. On entre des deux côtés sans se croiser. Au bout d’un premier couloir : le dispositif de dialogue. Après un temps, prenant le chemin du retour, les interlocuteurs peuvent choisir entre quitter le lieu ou accéder à la partie centrale qui permet de se rencontrer de manière assez confortable et de parler enfin en direct. La symétrie du dispositif équilibre la rencontre. A tout moment la bifurcation est possible. C’était là une situation très concrète renvoyant aux situations que je développais dans les dispositifs interactifs mais avec un niveau d’implication sur le réel qui fait la valeur du projet. Celui-ci n’a pas été réalisé sans pour autant que son actualité et sa pertinence en soient amoindries.
HDHS plus sur la Maison du dialogue
20 Août 2008
Evelin souhaite que je précise le caractère international du réseau regroupant, outre Columbia, l’université d’Oslo en Norvège et la Maison des Sciences de l’Homme de Paris.
Vedute
Mardi 8 juillet 2008Players, Oleksandra Yaromova, Jean-Jacques Gay, Eesi, TAP Poitiers
Un projet pour la façade translucide et vidéo de la Scène Nationale de Poitiers. Le projet n’a pas été retenu mais il me plait que ce soit un ami dont le travail animera la façade. Dans le droit fil de Watch Out ! Vedute convertit le regard des passants en un Å“il géant découvrant le monde alentour. Le Théâtre devient la scène sur laquelle le monde se réfléchit, tout d’abord flou, en attente de l’observateur. L’image du monde bouge alors sur la peau de l’édifice à la manière des jeux d’ombre de la caverne platonicienne. Parfois un visage s’approche de la « Porte », boîte percée d’un trou qui invite le regard. C’est lui que l’on voit alors sur la façade jusqu’à ce que l’œil intrigué contemple un temps le monde avant de se lasser.
Le lieu de spectacle devient l’origine d’où l’on perçoit le spectacle de la vraie vie. Last Life.
Le titre Vedute reparait sans que le lien entre les projets soit totalement évident, quoique…
Silence ! (2)
Dimanche 29 juin 2008Une image, un tableau dans un espace public qui ne devient visible que lorsque personne ne parle proximité. Il s’efface lorsqu’une voix s’élève. Il énonce par son comportement les conditions de son appréciation. La visibilité de l’image est inversement proportionnelle au bruit environnant. Appliqué à la publicité urbaine le principe contredit la stratégie du phatique. L’interpellation n’est plus le moyen d’imposer l’image au regard du passant. Celui-ci, dans le doute, se verra obligé d’interrompre le cours de sa vie pour prendre connaissance d’un message dont il décidera s’il en est ou non le destinataire. La structuration de certains réseaux de communication est fondée sur ce modèle : chacun émet pour tous, seul le vrai destinataire « écoute ».
All Over Nothing
Mercredi 21 février 2007Première tentative de Virtually Revisited Art.
Je propose de prendre Jackson Pollock comme cas d’école :
L’apport de Pollock porte essentiellement sur le rapport à la surface (All Over), l’implication du corps (gestuelle) et la revendication de la matérialité du médium (Dripping).
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