Archive pour la catégorie ‘interactive installation’

Video Reality Switch (VR Switch)

Jeudi 23 novembre 2006

See below first

Player: Jean-Paul Fargier

There are videos made without specific beginning or ending. Couldn’t we have a Realty Switch to commute these from one to another, on the dynamic White Box walls?

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Reality Switch

Mardi 21 novembre 2006

Obsessed by converting the world into what it should be, we need a unique control which will give us the feeling of nearly-controlled ultimate power.

I propose a series of works around the concept of a unique switch.

Inside the white box, at the middle of the front wall: a switch. It is the only visible element of the exhibition. The visitor is irrepressibly compelled to press it.

Then things happen.

Not necessarily the same, not in the same order, not necessarily.

The switch editing is an old trick for a new kind of life zapping.

Reality Switch

Samples :

Switch on

Of course the light can be deemed, and we understand that it was comes from the walls themselves.

Switch again

One of the walls becomes a screen, and we are inside an elevator going upwards.

Switch again

A nice and well-designed kitchen with the “ideal” family enjoying lunch.

Switch again

Darkness around us. The ambient sound that envelope us, gives us the feeling to be on the street, in the middle of a crowd.

Switch again

An ongoing TV program

Reality Switch

Switch again

Images all around the white box. Snap shots. Black and White. Blurry smartly-framed pictures of the actual visitors captured when coming in.

Sound : People during a contemporary art exhibition opening. Drinks and gossips.

Switch again

One wall/screen becomes the window of a skyscrapper. The sound gives us the feeling that something big is coming towards us. We then see the nose of a huge plane coming right to us. When it is big enough to darken the whole window, and when the sound reaches the climax, everything becomes normal again. Before the impact.

Switch again

We are in the dark looking for the switch. Sounds like rats moving on the ground.

The list is unlimited

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Pourfendeurs de champs

Mercredi 15 novembre 2006

Effet d’optique

Puisque l’on peut suivre sans effort les dérives du regard sur l’image, imaginons une forme déviante de la stéréoscopie, supposée rendre «solide» le regard, construisant un espace pervers, de l’ordre de ceux qui se confondent en effets de plaisir, dans lequel la distance relative augmente avec l’intensité du regard sur la chose.

Plus tu m’intéresses, plus tu me sembles loin.

L’objet du désir, convu plus que convoité, sans dégradation linéaire – réduction perspective de la taille – s’éloigne du regardeur, voyeur mal vu de la scène. Ce n’est pas ici le transtrav («effet Husum» disent les exégètes de l’optique cinéphilique contre-nature) de gaie mémoire, mais le trouble définitif du sens en dérive, de l’inassouvi enfin hors d’atteinte.

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Chez VW, le battement d’aile de coccinelle ne manque pas d’air

Mercredi 15 novembre 2006

Le mapping serait-il la mutation numérique de la métaphore ?

Les tropes s’attrapent par paire, de nos jours binaires ou de paires en pairs chacun trouve un compte plus ou moins bon, relativement satisfaisant, et certains termes que l’on pourrait traduire par transposition, plaquage, nappage, cartographie prennent un sens singulier et néanmoins délicieusement révélateur.

Nombre d’œuvres qu’on tague numériques fondent leur dimension poétique sur l’art du mapping. Il n’est pas question ici de technologie, mais de transposition, au sens rhétorique et musical.

Quand les chaînes causales rejoignent les associations poétiques, le mapping trouve une place attendue et confortable. Les faits se plaquent l’un sur l’autre sans que pour autant l’excitation esthétique opère.

Projet :

C’est ainsi que le spectateur, esclave et maître du spectacle, voit l’image ciller au rythme de ses paupières qui trahissent l’ennui comme l’excitation. Quand les phases béantes de cette intermittence vomissent le flot mal digéré de la télé. Le zapping piloté par le papillon dans sa cage qui de l’aile coupe le flux continu de la télécommande qui dit quand et comment l’image suffit. Le battement devient nombre et les programmes s’enchaînent en plans débridés. Le montage asservi, à rien, sinon à l’alea du libre cours du corps sans sens, à la rythmique physique, pertinente au-delà des signes en suspens. C’est ici la chaleur qui pilote le lépidoptère. Elle nous dit qu’ailleurs, à Sydney, le soleil faiblit. Lui qui se reflète sur les lunettes miroir d’une pin-up qui se gratte d’aise face à l’image en ligne d’un bellâtre qui luit, s’en fout car il pense que l’art est affaire de loto.
Le hasard a ses lois que l’art ne connait pas. Toujours.

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Soul Sucker

Dimanche 12 novembre 2006

Black Hole evolution
Installation interactive

Dans le projet Black Hole la surface noire aspire physiquement le spectateur. Dans Soul Sucker Une seconde ouverture juxtaposée, de même dimension, nous donne à voir notre image devenue particules de poussières aspirées par l’image absente.

Soul Sucker

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Black Hole

Mercredi 8 novembre 2006

Installation, vent

Dans une période où la sensation redevient une valeur acceptée par le monde de l’art, James Turrell, Anish Kapoor, Olafur Eliasson, on peut, dans le même esprit, penser que les artistes du vent (Fan Addicts, cf. plus bas) pourraient travailler l’intensité par le vide. De Klein à Turrell, on a cherché à créer une véritable aspiration de l’âme par forfait de la rétine (on ne parlera jamais assez du retour du rétinien dans la période contemporaine). Assumons la littéralité du propos, et après l’immersif promulguons l’aspiration, supposée pleine de nos espoirs et de nos doutes.
La surface affectée est au travail de Turrell ce que la fenêtre est au tableau de la Renaissance.
Il s’agit d’un trou, donnant sur un espace noir, sans reflet, absorbant la totalité de la lumière. Quand on passe devant on est comme physiquement happé par le vide d’air entretenu à l’intérieur. Le dispositif oblige à se tenir à distance, et là, seul un rectangle noir semble collé à la surface du mur. La minceur de ce dernier pourrait donner l’impression de l’épaisseur d’une toile tendue sur un châssis à la perspective inversée.

Black Hole

Mais là, pour le marchand, c’est dur de vendre du vent, et plus encore quand l’œuvre prend, en lumière et en air, plus qu’elle ne donne

Et pour le Fan Addict, il se pourrait que ce soit la présence visuelle de l’hélice qui manque. Si création il y a.

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Thrills

Mercredi 1 novembre 2006

composition visuelle et sonore
Temps réel

Player : TGV, arrêt en pleine campagne.
Le vent caresse une petite butte de terre couverte d’herbe et de graminées qui longe la voie.

Il y a quelque chose de sensuel dans cette caresse et l’on sentirait presque la colline vibrer d’émotion.
Sans le son, nulle violence dans le geste.

shrills

L’herbe complaisante ou réticente réagit au contact comme les poils sur la peau. Certains mouvements plus amples rappellent le glissement des muscles sous la peau frémissante du cheval.
Dans cette relation complexe entre un flux et une matière particulièrement réceptive, on retrouve exprimée la richesse des nuances qui régissent les relations de groupe soumises à des flux d’information ou de pouvoir. Chaque brin d’herbe se courbe sous la caresse puis semble, lorsque le vent s’intensifie, plier sous la pression. S’il émettait un son traduisant d’abord le plaisir puis la résistance enfin la douleur, l’ensemble de la butte traduirait cette rencontre ambiguë en un concert murmuré. Les mouvements plus amples qui suggèrent une réaction de la terre comme un corps musculeux seraient traduits par une autre entité sonore participant au dialogue charnel de la nature qui s’abandonne à elle-même.
Comme à la surface de l’eau distordue par la houle et les vagues, c’est la zone de contact entre les deux éléments, celle qui constitue aussi en d’autres lieux la « peau » de l’architecture, qui traduit la qualité de la relation intérieur/extérieur, résistance à la différence des natures, à l’hostilité possible de l’extériorité, à la tentative de contact. Le dialogue s’instaure quand la matière a la souplesse de jouer la rencontre comme une partition à deux voix ou une chorégraphie à deux corps.

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DNA Race

Lundi 23 octobre 2006

Interactive Scientific competition

written : 21 octobre 2006

Players : conférence V2 Rotterdam

Parfois le débat vient sur la question du scientifique qui se considère comme un artiste soit par l’effort de représentation qu’il déploie dans sa pratique soit parce qu’il considère que la créativité engagée dans son travail le rapproche de la pratique de l’artiste.

Proposer une action symbolique qui mette en jeu la question de la représentation non pas au service d’un hypothétique objectif esthétique, mais à celui d’une meilleure qualité d’interprétation.

La compétition est telle, dans le milieu scientifique, que la rendre tangible renforcerait le double enjeu d’image et de performance.

En regardant une présentation avec illustration de la manière dont l’ADN s’entortille comme une corde que l’on ne cesserait de tordre.

DNA Race

Une corde par équipe.

Cette corde est tordue par défaut d’un nombre fixe et calibré de
tours.

Deux scientifiques qui, pour soutenir leur équipe, tirent de chaque côté de la corde pour la tendre autant que possible. Il ne s’agit pas d’entraîner l’autre dans sa direction mais de transformer les méandres de la corde en une ligne aussi droite que possible.

Face à un écran de réalité virtuelle (ou dans le Cave) se trouve un tapis de course (en référence probablement au travail de Marnix de Nij Run Mother Fucker Run que j’ai vu ici même à Rotterdam). Le sportif de chaque équipe court face à l’image de l’intérieur de la chaîne d’ADN comme dans une piste tubulaire qui suivrait les méandres de la corde physique. Au début de la course, la piste est très perturbée, enchaînant sans discontinuer montées et descentes.

La difficulté d’entraîner le tapis est liée à la pente virtuelle. La pente virtuelle est liée à la corde physique qui dépend de l’effort déployé par l’équipe scientifique pour transformer la piste en une ligne droite.

Le son pourrait accompagner l’alternance des segments d’ADN rythmant la course, introduisant peut être des difficultés supplémentaires avec la nécessité pour chacun, comme dans un jeu de piste de marquer certaines zones rencontrées sur le parcours, repérer des discontinuités, des anomalies.

Un des enjeux de la compétition pourrait être de trouver le mapping, la représentation du code génétique, le plus facile à traiter de manière à ce que le chercheur/coureur puisse effectuer son opération de repérage de la manière la plus rapide. Comme une voiture de course bien préparée, les choix de représentation effectués par l’équipe témoignent de sa capacité à créer un outil scientifique performant.

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ART TRAP

Lundi 23 octobre 2006

written : 21 octobre 2006
the original project in english

Art Trap

C’est un projet que j’ai conçu alors que je travaillais sur Art Impact pour le centre Pompidou en 2000. Le renversement qui s’est opéré dans l’attitude de l’institution lorsqu’un sponsor a proposé de cofinancer le travail était assez spectaculaire. Nous sommes passés d’une commande d’œuvre et d’exposition –et j’en remercie au passage Daniel Soutif qui passant outre les obstacles, a rendu la chose possible-, malheureusement sous financée, comme il se doit, à une location d’espace. Ce revirement d’attitude, non de la part de Daniel Soutif mais de gestionnaires du Centre, était suffisamment spectaculaire et intriguant pour que je me propose d’en faire un dispositif spécifique.

ART TRAP était né, resté à l’état de concept je présume qu’il a sa place ici, dans le purgatoire des projets.

Art Trap 2

Art Trap (littéralement « le piège à art ») est fondé sur l’idée que l’économie des institutions artistiques est un permanent compromis avec les financeurs. Certains diront que c’est toute l’histoire de l’art qui est logée à cette enseigne. Je propose donc de prendre possession d’un espace d’une surface minimum de 16m² dans un musée. Je dis bien « un musée » et non une galerie. C’est cet espace dédié à l’art dans sa version la plus institutionnalisée qui m’intéresse ici. Je construis 4 murs qui délimitent un espace clos sans plafond. Au milieu de chaque mur une ouverture de porte sans porte. Au dessus de la porte un projecteur tourné vers l’intérieur. En ligne, proposition à qui le souhaite, d’acquérir cet espace de visibilité. Chaque volontaire/mécène investit la somme qu’il souhaite et il obtient la visibilité proportionnelle à l’ensemble des engagements en ligne ; Le premier voit donc son logo, son nom, son image de marque, aussi occupant la totalité du mur en face du premier projecteur. Dès que le second arrive pour un montant égal chacun n’occupe plus que la moitié de l’espace et ainsi de suite.

Lorsque le nombre de « mécènes » devient significatif, je viens avec plâtre et truelle, réduire la taille des ouvertures pour augmenter la surface « louable ». Après un temps, les 4 portes ne laisseraient passer qu’un visiteur de la taille d’un chat. Et la visibilité tant réclamée se réduirait aux cameras de surveillance qui rendent compte, en noir et blanc et en ligne, de la présence effective des « mécènes » et de leur logo.

L’argent ainsi obtenu, après déduction des frais et taxes, serait partagé entre le musée loueur de l’espace et l’artiste qui pourra, sur le relevé bancaire en ligne, rendre compte de l’usage fait de cet argent, dépenses de survie ou de plaisir. Un écran à l’extérieur de la boite pourrait diffuser en temps réel l’état du compte : dépenses et paiement des mensualités.

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Watch Out Immersive

Lundi 23 octobre 2006

(urban and gallery art)

written : 20 octobre 2006

2 boxes in the street. Painted with yellow and black stripes like a street signal. The boxes are close to each other.

On the first box, 2,50m x 1,50 x 1,50, on each side a hole at the passer by’s eye level.

Inside the the box the Watch Out thing : in front of each….

The other box, 1m tall x 1.5m x 1.5 the hole is on the top

The immersive room (the CAVE finally)

http://www.watch-out.net/

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