Archive pour la catégorie ‘note’

The line in-between ideas

Jeudi 30 novembre 2006

It is not possible to patent ideas, it is because so many people could have the same ideas at the same time.

The two things that could make the difference are either : to materialize the idea, or the special line linking one’s ideas from the first to the last one. Something like the lines of finger prints.

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Core Dump

Jeudi 30 novembre 2006

Player : Daniel Miller

Selon Daniel : « Core Dump », c’est la dernière chose qu’on fait dans un moment extrême avant de mettre les pattes en l’air.

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Look Dad, it’s you!

Mercredi 29 novembre 2006

Player: Eleanor

This morning, Elea (3 years old) came to see me: “Look Dad, it’s you, on the book!”

I’ve always dreamt about being on the cover page of great books.

Done now!

Of course immediately I thought that one could build one’s story, a media bio, using front pages, covers, posters, advertisements, tabloids.

The world looks like us, and we share the responsibility of this resemblance.

Llook Dad, it's you

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Never-Too-Early Art

Lundi 27 novembre 2006

Players: MACVAL, Eleanor

Eleanor: “I wanna leave my Teddy here”

Should we say:
Children feel comfortable with contemporary art. I have never heard her say “I wanna leave my Teddy in a supermarket”.
Or:
So many things are so childish that children feel like being at pre-school.

Eleanor Doudou

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Concept Art For Ever (CAFE)

Vendredi 24 novembre 2006

Player : Peet Thomsen (BlackBox Gallery, Copenhagen)

Peet asks me about the difference between « conceptual art » and « concept art »

Nothing to say, but an example of what could be « concept art » that « conceptual art » wouldn’t dare to be:

marble

Read on the Dump :
« Why not make a sculpture out of marble ? »

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Chez VW, le battement d’aile de coccinelle ne manque pas d’air

Mercredi 15 novembre 2006

Le mapping serait-il la mutation numérique de la métaphore ?

Les tropes s’attrapent par paire, de nos jours binaires ou de paires en pairs chacun trouve un compte plus ou moins bon, relativement satisfaisant, et certains termes que l’on pourrait traduire par transposition, plaquage, nappage, cartographie prennent un sens singulier et néanmoins délicieusement révélateur.

Nombre d’œuvres qu’on tague numériques fondent leur dimension poétique sur l’art du mapping. Il n’est pas question ici de technologie, mais de transposition, au sens rhétorique et musical.

Quand les chaînes causales rejoignent les associations poétiques, le mapping trouve une place attendue et confortable. Les faits se plaquent l’un sur l’autre sans que pour autant l’excitation esthétique opère.

Projet :

C’est ainsi que le spectateur, esclave et maître du spectacle, voit l’image ciller au rythme de ses paupières qui trahissent l’ennui comme l’excitation. Quand les phases béantes de cette intermittence vomissent le flot mal digéré de la télé. Le zapping piloté par le papillon dans sa cage qui de l’aile coupe le flux continu de la télécommande qui dit quand et comment l’image suffit. Le battement devient nombre et les programmes s’enchaînent en plans débridés. Le montage asservi, à rien, sinon à l’alea du libre cours du corps sans sens, à la rythmique physique, pertinente au-delà des signes en suspens. C’est ici la chaleur qui pilote le lépidoptère. Elle nous dit qu’ailleurs, à Sydney, le soleil faiblit. Lui qui se reflète sur les lunettes miroir d’une pin-up qui se gratte d’aise face à l’image en ligne d’un bellâtre qui luit, s’en fout car il pense que l’art est affaire de loto.
Le hasard a ses lois que l’art ne connait pas. Toujours.

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Les indiens sont encore loin

Mardi 14 novembre 2006

Projet de carrière d’artiste

Player : Haunted de Chuck Palahniuk

Qui a dit : un bon artiste est un artiste mort?

Ceci est une fiction et Chuck Palahniuk, que je n’ai pas l’heur de connaitre, n’est pour rien dans l’hypothèse suivante. Ce n’est pas son livre dont le titre est si mal traduit en français (A l’estomac pour Haunted) qui est une véritable mine de suggestions artistiques. Ce n’est pas lui non plus qui suggère que pour devenir un artiste célèbre il faut tuer ceux qui occupent la place et que certains collectionneurs et certains galeristes seraient prêts à payer pour cela.

Sans même pratiquer la chose au point que l’assassinat devienne un des beaux-arts, il peut devenir une pratique suffisamment systématique et radicale pour que l’auteur soit apprécié, et c’est là l’originalité de la proposition de celui qui n’est pas Chuck Palahniuk, non pour la beauté du geste, mais pour les places qu’il lui fait gravir dans le gotha de la création contemporaine.
Ne laissons pas la psychanalyse s’emparer de telles hypothèses.

Jouissons de l’idée que plus la côte d’un artiste est élevée plus sont nombreux les cadavres qui jalonnent sa carrière.

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L’art du lendemain

Samedi 11 novembre 2006

les angoisses du bloggeur

L’art du lendemain est celui qu’on ne regrette pas d’avoir produit la veille.

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Note 18 : L’artiste mort

Samedi 11 novembre 2006

Le contraire de l’artiste contemporain est l’artiste mort.

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Fan Addict

Mercredi 8 novembre 2006

Projet de carrière d’artiste

Player : we-make-money-not-art.com, Manuel Braun

Fan Addict

Il est symptomatique de voir comment certains objets prennent une place symbolique renouvelée dans le champ de la création interactive. Le ventilateur constitue un de ces objets qui font maintenant partie de la panoplie de l’artiste « émergent ». Et ceci n’est probablement pas sans raison. On n’en finit plus de dire que notre interaction avec le monde est multi-sensorielle, kinésthésique, que l’art devrait s’exercer sur des sens jusqu’alors trop ignorés de la rhétorique plastique.

Contrairement au générateur de parfum et aux sources de chaleur, le ventilateur est très réactif. Il touche l’ensemble du corps. Il représente définitivement l’immatériel réifié. C’est clairement, de l’ensemble des media, le seul qui décoiffe vraiment.

Il est intéressant de constater qu’une des œuvres emblématiques des débuts artistiques de l’interactivité soit « La Plume » d’Edmond Couchot et Michel Bret et Marie-Hélène Tramus. Là, c’est le public qui souffle et l’image qui bouge. C’est un juste retour des choses que dans une pièce comme Blow Up de Scott Snibbe (2005), le public soit enfin physiquement touché par l’œuvre, avant que le phénomène ne s’étende, multipliant transitions et passerelles entre espace physique et espace physique (après espace physique et représentation). Vers une esthétique du vent ?

En architecture, les murs ont été progressivement remplacés par le verre, par l’image, et bientôt par le vent (déjà les murs d’air des salles d’opération des hôpitaux modernes…).

Bref j’imagine avec intérêt que nous voyions venir des artistes qui décident une fois pour toute que leur œuvre ne sentira pas la térébenthine, ne produira pas d’image, et ne cherchera pas à juxtaposer parapluies et machines à coudre mais produira du vent, savamment maîtrisé ou habilement libéré, sans que cet oeuvre soit le moins du monde considéré comme inconsistant.

Fan Addict

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