Trouvé sur Google :

Trouvé sur Google :

Note
Player : JBB
L’Open Dump (opendump.org) est la version ouverte du Dump où chacun peut déposer ses projets et les rendre disponibles à ceux qui n’attendent que l’étincelle pour produire ou réaliser. Tout participant à l’Open Dump peut donc alternativement être force de proposition (concepteur), de commentaire (critique), de sélection (curateur), de production (producteur), et/ou de réalisation (réalisateur).
On pourrait penser que l’Open Dump vise, dans son extension maximale, à devenir au possible ce que Google est à l’existant.
Par chance, contrairement à la surexploitation de la faune aquatique par la pêche industrielle, l’Open Dump, naturellement artisanal, n’est pas prés d’écluser l’océan des possibles artistiques.
Pour Google je ne sais pas.
On sait que l’œuvre n’acquiert son statut que dans la réalisation. Les idées ne sont pas brevetables, et c’est une bonne chose.
Vous trouvez qu’un projet pourrait intéresser certains qui ignorent tout du français. Vous pouvez proposer une traduction d’un ou plusieurs posts soit en me faisant parvenir votre version soit en cliquant sur le drapeau de la langue visée, s’il est présent, et en rédigeant la nouvelle version sous forme de commentaire. N’oubliez pas de signer vos traductions !
Avec tous les remerciements des dumpers réunis.
Players : tous
Deux questions reviennent souvent :
1 : Tout le monde peut-il déposer des projets dans le Dump ?
MB : dans cette version (le Dump), le visiteur ne peut que classer ou commenter, quitte à proposer une variante ou un autre projet en commentaire. C’est pour moi un peu comme un bloc-notes. Dans The Dump, le projet decharge.net est ouvert à tous et toutes formes de contribution et mais ce n’est encore qu’un projet. Un autre projet que je mettrai en œuvre rapidement permettra à tous les participants de contribuer en déposant leurs projets. Quelque chose comme l’Open Dump. The Dump sera alors clairement une décharge privée ouverte à tous, et l’Open Dump une décharge publique tout aussi ouverte.
2 : La deuxième question la plus fréquente est : peut-on s’approprier librement les projets du Dump ?
MB : bien entendu. C’est l’idée. Merci toutefois de me raconter ce que ça devient. Il n’y a aucune obligation de mentionner l’origine du projet. J’apprécierais cependant de connaitre les évolutions. Je pourrais alors introduire des liens sur le site pour faire connaitre le devenir des projets.

L’art peut il se réduire à la transfiguration du sensible?
Le trauma est-il soluble dans la chroma?
Il faut préparer halloween.
(note)
player : France Inter, 1 an déjÃ
Quand j’étais petit (5-10 ans) il est un lieu qui exerçait une véritable fascination sur certains enfants du quartier (Sarcelles puis Garges-Lès-Gonesse) c’était le Fort de Stains. Ce fort abandonné était éloigné de plusieurs kilomètres et il fallait passer des barbelés par des chemins masqués par la broussaille. Mais les lieux étaient magiques telle cette coupole à canon (je découvre maintenant qu’on parle de coupole Mougin), vide de ses canons mais dont le rail hélicoïdal laissait imaginer le fonctionnement, était comme la salle d’apparat d’un château miraculeux.

Fort de Stains, copyright Chelles-fortifs



coupole mougin, source : lpracht.free.fr

Plus tard, à Gonesse, c’est l’hypermarché Carrefour, un des premiers de France qui jouait ce rôle. Il y avait ce mélange de rêve et d’interdit qui constituent ces attracteurs étranges. Peut-on retrouver cette même fascination dans les lieux représentés des jeux vidéo ?
Quel imaginaire peut se construit entre les ruines militaires et les têtes de gondole ?

hypermarché d’Avignon (Art Impact, MB)
(Note)
written : 22 octobre 2006
J’ai eu à plusieurs reprises au cours de ces quinze dernières années, l’occasion de mentionner ce que j’appelle le Jeu. Ce qui dans les activités humaines ne relève pas de la survie physique (se nourrir, se protéger, se reproduire) mais de l’incapacité de l’homme à accepter la confrontation avec l’absurde de son existence (Pascal, Camus…). Les activités ludiques, passe-temps (jeux de patience), répondent dans les urgences de survie, à la nécessité de justifier artificiellement le temps que l’on ne consacre pas à la survie physique et que la conscience nous conduit à apprécier dans son incommensurable vacuité. Ces jeux sont multiples parmi lesquels nous pourrions compter : la philosophie, la théologie, la recherche scientifique fondamentale, l’art, le jeu…
Une convergence insoupçonnée qui nous fait partager le sort et l’ambition de ceux que l’on croirait, dans leur pratique, les plus éloignés.
www
(Note)
written : 21 octobre 2006
Des projets anciens qui reviennent à la mémoire avec une actualité nouvelle.
ART TRAP est un come back. Les come back oscillent entre obsessions et serpents de mer. Il arrive que sous la pression des résurgences multiples ils finissent par trouver la forme qui permettrait leur éclosion.
(Note)
witten : 21 octobre 2006
J’aime l’idée de Chuck Palahniuk, qui dans À l’estomac parle de cette dame qui porte les cendre de son mari en bague, convertie en diamant pur l’éternité (c’est possible?).
NoCArtiste No Comment Artist
Lundi 6 novembre 2006Projet de carrière d’artiste
Au delà du Ready-Made Artist qui en a fini de traverser le XXème siècle, le No Comment Artist pourrait être celui qui présente les faits, assumant la désignation, non comme gesticulation dénonciatrice (montrer du doigt) mais comme geste ultime, désespéré, pour ne pas dire ce qui est criant.
Le NoCArtiste se satisfait d’extraire du monde ce qui mérite d’être rendu visible, sans adjuvant, sans excipient esthétique, et sans garantie que la médecine fasse son effet.
En cela, le No Comment Artist se rapproche du Placebo Artist, qui de l’hacktiviste au militant de la sociologie esthétique traite naturellement les maux qui disparaissent d’eux-mêmes et n’a que peu d’effet sur les maux durables.
Publié dans No Comment (NoCA), artists' career design, note, theory | Aucun commentaire »