Archive pour la catégorie ‘light’

In Touch [Listen, I’m Here (2)]

Dimanche 17 décembre 2006

Evolution of Listen I’m here

In Touch

Two laser beams meet in a cloud of steam, at the very centre of the space when two people calling the same pre-determined phone number are connected together.

When anybody, from the physical space, cuts the line of the beam, the communication is interrupted.

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Listen, I’m here!

Jeudi 30 novembre 2006

At the very centre of the white cube, a dot of light, floating.

The intersection of two laser-beams.

I'm here!

A continuous sound made of thousand of voices coming from real time or pre-recorded phone conversations. Something close to white noise but different enough to make the audience feel the origin of the sound.

When visitors cut one of the beams, the sound stops.

I'm here! now

Everything happens as if the contact of the two beams would make the whole communication process possible.

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Stolen Life

Jeudi 30 novembre 2006

Deux concepts marquent la création du XXIe siècle dont la portée métaphysique n’aura échappé à personne malgré leur éloignement apparent :
L’idée que c’est le regardeur qui fait le tableau et l’idée que la vie d’une représentation puisse dépendre de son propriétaire (le Tamagotchi).

Les deux trahissent le fait que les représentations peuvent, par nature ou par construction, partager avec le monde qu’elles représentent une propriété fondamentale qui constitue la base d’un grand paradoxe métaphysique: notre incapacité totale à changer durablement l’ordre des choses et le sentiment d’infinie responsabilité qui nous habite. Les deux convergent vers l’idée que le monde existerait pour nous et par nous comme pour conjurer le fait qu’il n’en est probablement rien.

Je propose un dispositif qui nous donne la possibilité d’agir par défaut : Deux salles contiguës séparées par une ouverture rectangulaire, fenêtre et tableau. L’une est l’espace du public, plongé dans le noir. L’autre, inaccessible au public, est éclairée, comme dans les tunnels d’autoroute et une installation d’Olafur Eliasson par de la lumière au sodium dont le spectre très étroit ne nous permet pas de distinguer les couleurs. Dans cette pièce un petit arbre planté. Il ne saurait se satisfaire d’une lumière si indigente en rayonnement.

Stolen LIfe

Le dispositif de survie
Lorsqu’un spectateur se présente, s’approchant de l’ouverture, une lumière s’allume au spectre recréant les propriétés de la lumière solaire. Quand la sécheresse de la terre fait sentir un besoin d’arrosage, l’approche du visiteur déclenche aussi une pluie fine qui, comme la lumière blanche, s’interrompt dès son départ. Les conditions de survie de l’arbre dépendent donc du fait qu’on reste à le regarder.

Le dispositif d’observation
Au dessus de l’ouverture un appareil photo prend une image de l’arbre chaque fois qu’un mouvement est détecté : une feuille tombe.
Une autre camera, type camera de surveillance monochrome, dans un angle ayant vue sur la fenêtre, cadre à la fois la fenêtre et l’arbre. Prenant une image à chaque fois qu’un visiteur vient regarder.

L’image : Les deux séquences animées qui se construisent simultanément au fur et à mesure que le temps passe sont diffusées sur deux écrans à l’extérieur du dispositif. Et l’on voit d’un coté l’accéléré d’un arbre en train de mourir et de l’autre une succession frénétique de visiteurs pour le regarder.
L’emplacement, avant ou après les deux salles de ces écrans pourrait conditionner l’interprétation du visiteur et par conséquent son action.
Comme dans ces expériences où l’on est sommé de faire souffrir l’autre, peut-on réagir à l’injonction d’aider à vivre sans penser que la responsabilité de l’auteur est supérieure à la responsabilité de celui qu’il instrumente.

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Reality Switch

Mardi 21 novembre 2006

Obsessed by converting the world into what it should be, we need a unique control which will give us the feeling of nearly-controlled ultimate power.

I propose a series of works around the concept of a unique switch.

Inside the white box, at the middle of the front wall: a switch. It is the only visible element of the exhibition. The visitor is irrepressibly compelled to press it.

Then things happen.

Not necessarily the same, not in the same order, not necessarily.

The switch editing is an old trick for a new kind of life zapping.

Reality Switch

Samples :

Switch on

Of course the light can be deemed, and we understand that it was comes from the walls themselves.

Switch again

One of the walls becomes a screen, and we are inside an elevator going upwards.

Switch again

A nice and well-designed kitchen with the “ideal” family enjoying lunch.

Switch again

Darkness around us. The ambient sound that envelope us, gives us the feeling to be on the street, in the middle of a crowd.

Switch again

An ongoing TV program

Reality Switch

Switch again

Images all around the white box. Snap shots. Black and White. Blurry smartly-framed pictures of the actual visitors captured when coming in.

Sound : People during a contemporary art exhibition opening. Drinks and gossips.

Switch again

One wall/screen becomes the window of a skyscrapper. The sound gives us the feeling that something big is coming towards us. We then see the nose of a huge plane coming right to us. When it is big enough to darken the whole window, and when the sound reaches the climax, everything becomes normal again. Before the impact.

Switch again

We are in the dark looking for the switch. Sounds like rats moving on the ground.

The list is unlimited

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Das Es (ça)

Samedi 11 novembre 2006

Peinture, lumière

Les limites de la perception définissent le territoire du doute. On présuppose que l’œuvre picturale doit tenir de l’énigme pour activer dans l’esprit du regardeur les mécanismes d’interprétation qui contribuent à l’émotion esthétique (que de certitudes, qu’il faut parfois abandonner pour retrouver intact le plaisir de la chair).

Une toile blanche. Peinte uniformément. Un autre monochrome.

Alors une lumière fugace – qui marque plus par la persistance de l’impression qu’elle laisse sur la rétine que par la durée d’impact réel devrait créer cette vision. Une sorte de retour forcé du refoulé.

Le regardeur attentif peut distinguer, croit-il, une silhouette qui flotte à la surface mais disparait dès qu’il tente de mieux la voir.

Une surface de leds, derrière la toile, éclaire une fraction de seconde, laissant apparaître par transparence le contenu, le temps d’être absorbée par la surface blanche.

Le sujet de l’apparition n’est révélé au propriétaire de la toile que lorsqu’elle lui est livrée. Le contenu n’est déterminé par l’artiste qu’à la suite d’une discussion plus ou moins longue avec le futur collectionneur. Le message subliminal lui est destiné.

Das Es

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SpeleoShow

Mercredi 1 novembre 2006

Spectacle Chorégraphique

Player : Marianne Descamps, Wolf Ka
Nous parlons du Pavillon Noir, centre chorégraphique d’Aix en Provence.

Le projet : Un spectacle chorégraphique dans le noir total. Les danseurs sont munis de casques de spéléologie. La lampe sur le sommet du casque est focalisable. Elle projette un faisceau tubulaire ou conique. Le spectacle se déroule en plusieurs temps.

Scène 1 : fumée. C’est le faisceau tubulaire qui est visible. Les rais de lumière définissent des espaces, explore la salle et le public, créent des surfaces, jouent la parallèle ou l’intersection. La chorégraphie contourne ces frontières de lumière, ces obstacles qui révèlent ceux qui les approchent.

Scène 2 : la fumée s’est dissipée. C’est l’impact de la lumière qui devient visible sur les parois de la cage de scène. Ces surfaces contiennent des zones blanches sur lesquels les points d’impact lumineux viennent s’écrire. Un tulle pourrait fermer l’avant scène pour recevoir la lumière comme dans Cent objets pour représenter le Monde de Peter Greenaway. Dans la scène 1 le même tulle pourrait retenir partiellement la fumée.

Scène 3 : les faisceaux lumineux s’élargissent pour devenir coniques. C’est l’orientation de la tête du danseur, expression de son regard, qui éclaire un autre danseur. S’éclairant l’un l’autre, les danseurs rendent visible la chorégraphie jusque-là strictement lumineuse.
Wolf évoque le fait qu’il a utilisé un caque comme ceci et qu’il ne serait pas étonnant que Preljocaj ou Frédéric Flamant aient travaillé en ce sens.

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