Archive pour la catégorie ‘installation’

Vedute

Vendredi 29 décembre 2006

writen:26 décembre 2006

L’écran est la fenêtre ouverte sur un monde à la temporalité élastique.
Vedute (« vues ») est une série des pièces fondée sur la transparence altérée du mur qui supporte la fenêtre.
D’un côté de la cloison : l’écran neutralisé, une fenêtre-image. De l’autre : une camera.
Sur l’écran on voit en transparence ce qui se passe de l’autre côté du mur, mais les strates temporelles s’additionnent et le présent redevient un moment fantomatique de l’histoire du lieu qu’il altère un temps. Il s’évanouit lentement mais construit l’image en devenir pour une fraction, certes infime, mais définitivement écrite dans la durée de l’image ou s’accumule l’histoire.

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In Touch [Listen, I’m Here (2)]

Dimanche 17 décembre 2006

Evolution of Listen I’m here

In Touch

Two laser beams meet in a cloud of steam, at the very centre of the space when two people calling the same pre-determined phone number are connected together.

When anybody, from the physical space, cuts the line of the beam, the communication is interrupted.

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SASed Art, Secured Automatic Selection

Dimanche 17 décembre 2006

SASed Art

Les galeries doivent assumer leur fonction et optimiser le commerce de l’art.
Le SASed Art fait appel au dispositif à double porte (SAS en français) que l’on trouve à l’entrée des banques. Pour entrer dans la galerie, on introduit sa carte de crédit, le dispositif vérifie que le compte est suffisamment approvisionné pour permettre l’éventuelle acquisition de l’œuvre exposée.
Seuls les visiteurs solvables peuvent découvrir l’objet de l’exposition qui reste masqué aux yeux des spectateurs de la vitrine.

Pour survivre, certaines formes d’art doivent rester un privilège jaloux.

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Listen, I’m here!

Jeudi 30 novembre 2006

At the very centre of the white cube, a dot of light, floating.

The intersection of two laser-beams.

I'm here!

A continuous sound made of thousand of voices coming from real time or pre-recorded phone conversations. Something close to white noise but different enough to make the audience feel the origin of the sound.

When visitors cut one of the beams, the sound stops.

I'm here! now

Everything happens as if the contact of the two beams would make the whole communication process possible.

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Stolen Life

Jeudi 30 novembre 2006

Deux concepts marquent la création du XXIe siècle dont la portée métaphysique n’aura échappé à personne malgré leur éloignement apparent :
L’idée que c’est le regardeur qui fait le tableau et l’idée que la vie d’une représentation puisse dépendre de son propriétaire (le Tamagotchi).

Les deux trahissent le fait que les représentations peuvent, par nature ou par construction, partager avec le monde qu’elles représentent une propriété fondamentale qui constitue la base d’un grand paradoxe métaphysique: notre incapacité totale à changer durablement l’ordre des choses et le sentiment d’infinie responsabilité qui nous habite. Les deux convergent vers l’idée que le monde existerait pour nous et par nous comme pour conjurer le fait qu’il n’en est probablement rien.

Je propose un dispositif qui nous donne la possibilité d’agir par défaut : Deux salles contiguës séparées par une ouverture rectangulaire, fenêtre et tableau. L’une est l’espace du public, plongé dans le noir. L’autre, inaccessible au public, est éclairée, comme dans les tunnels d’autoroute et une installation d’Olafur Eliasson par de la lumière au sodium dont le spectre très étroit ne nous permet pas de distinguer les couleurs. Dans cette pièce un petit arbre planté. Il ne saurait se satisfaire d’une lumière si indigente en rayonnement.

Stolen LIfe

Le dispositif de survie
Lorsqu’un spectateur se présente, s’approchant de l’ouverture, une lumière s’allume au spectre recréant les propriétés de la lumière solaire. Quand la sécheresse de la terre fait sentir un besoin d’arrosage, l’approche du visiteur déclenche aussi une pluie fine qui, comme la lumière blanche, s’interrompt dès son départ. Les conditions de survie de l’arbre dépendent donc du fait qu’on reste à le regarder.

Le dispositif d’observation
Au dessus de l’ouverture un appareil photo prend une image de l’arbre chaque fois qu’un mouvement est détecté : une feuille tombe.
Une autre camera, type camera de surveillance monochrome, dans un angle ayant vue sur la fenêtre, cadre à la fois la fenêtre et l’arbre. Prenant une image à chaque fois qu’un visiteur vient regarder.

L’image : Les deux séquences animées qui se construisent simultanément au fur et à mesure que le temps passe sont diffusées sur deux écrans à l’extérieur du dispositif. Et l’on voit d’un coté l’accéléré d’un arbre en train de mourir et de l’autre une succession frénétique de visiteurs pour le regarder.
L’emplacement, avant ou après les deux salles de ces écrans pourrait conditionner l’interprétation du visiteur et par conséquent son action.
Comme dans ces expériences où l’on est sommé de faire souffrir l’autre, peut-on réagir à l’injonction d’aider à vivre sans penser que la responsabilité de l’auteur est supérieure à la responsabilité de celui qu’il instrumente.

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Never-Too-Early Art

Lundi 27 novembre 2006

Players: MACVAL, Eleanor

Eleanor: “I wanna leave my Teddy here”

Should we say:
Children feel comfortable with contemporary art. I have never heard her say “I wanna leave my Teddy in a supermarket”.
Or:
So many things are so childish that children feel like being at pre-school.

Eleanor Doudou

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Reality Switch and Sockets (RS&S)

Jeudi 23 novembre 2006

See below first
swith and sockets

The switch is an object that can be put somewhere on a wall at home. You plug radio, TV sets, light, music, and so on … Anything that you or your friends could switch at random as if asking a change would not mean asking for something.

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Video Reality Switch (VR Switch)

Jeudi 23 novembre 2006

See below first

Player: Jean-Paul Fargier

There are videos made without specific beginning or ending. Couldn’t we have a Realty Switch to commute these from one to another, on the dynamic White Box walls?

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Reality Switch

Mardi 21 novembre 2006

Obsessed by converting the world into what it should be, we need a unique control which will give us the feeling of nearly-controlled ultimate power.

I propose a series of works around the concept of a unique switch.

Inside the white box, at the middle of the front wall: a switch. It is the only visible element of the exhibition. The visitor is irrepressibly compelled to press it.

Then things happen.

Not necessarily the same, not in the same order, not necessarily.

The switch editing is an old trick for a new kind of life zapping.

Reality Switch

Samples :

Switch on

Of course the light can be deemed, and we understand that it was comes from the walls themselves.

Switch again

One of the walls becomes a screen, and we are inside an elevator going upwards.

Switch again

A nice and well-designed kitchen with the “ideal” family enjoying lunch.

Switch again

Darkness around us. The ambient sound that envelope us, gives us the feeling to be on the street, in the middle of a crowd.

Switch again

An ongoing TV program

Reality Switch

Switch again

Images all around the white box. Snap shots. Black and White. Blurry smartly-framed pictures of the actual visitors captured when coming in.

Sound : People during a contemporary art exhibition opening. Drinks and gossips.

Switch again

One wall/screen becomes the window of a skyscrapper. The sound gives us the feeling that something big is coming towards us. We then see the nose of a huge plane coming right to us. When it is big enough to darken the whole window, and when the sound reaches the climax, everything becomes normal again. Before the impact.

Switch again

We are in the dark looking for the switch. Sounds like rats moving on the ground.

The list is unlimited

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Chez VW, le battement d’aile de coccinelle ne manque pas d’air

Mercredi 15 novembre 2006

Le mapping serait-il la mutation numérique de la métaphore ?

Les tropes s’attrapent par paire, de nos jours binaires ou de paires en pairs chacun trouve un compte plus ou moins bon, relativement satisfaisant, et certains termes que l’on pourrait traduire par transposition, plaquage, nappage, cartographie prennent un sens singulier et néanmoins délicieusement révélateur.

Nombre d’œuvres qu’on tague numériques fondent leur dimension poétique sur l’art du mapping. Il n’est pas question ici de technologie, mais de transposition, au sens rhétorique et musical.

Quand les chaînes causales rejoignent les associations poétiques, le mapping trouve une place attendue et confortable. Les faits se plaquent l’un sur l’autre sans que pour autant l’excitation esthétique opère.

Projet :

C’est ainsi que le spectateur, esclave et maître du spectacle, voit l’image ciller au rythme de ses paupières qui trahissent l’ennui comme l’excitation. Quand les phases béantes de cette intermittence vomissent le flot mal digéré de la télé. Le zapping piloté par le papillon dans sa cage qui de l’aile coupe le flux continu de la télécommande qui dit quand et comment l’image suffit. Le battement devient nombre et les programmes s’enchaînent en plans débridés. Le montage asservi, à rien, sinon à l’alea du libre cours du corps sans sens, à la rythmique physique, pertinente au-delà des signes en suspens. C’est ici la chaleur qui pilote le lépidoptère. Elle nous dit qu’ailleurs, à Sydney, le soleil faiblit. Lui qui se reflète sur les lunettes miroir d’une pin-up qui se gratte d’aise face à l’image en ligne d’un bellâtre qui luit, s’en fout car il pense que l’art est affaire de loto.
Le hasard a ses lois que l’art ne connait pas. Toujours.

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