Compromis historique

Je vais continuer à produire des « concepts » car, comme l’eau, il m’est plus facile de suivre la plus forte pente.

En contourne les aspérités du relief l’eau finit par redessiner le paysage.

Le projet :

Le projet consiste à chercher au delà de la rupture (cf. les réflexions de Marc Partouche sur la rupture en art) ce qui constitue un glissement significatif du reconnu vers le reconnaissable. Ensemble de petites victoires sur l’immobilisme sans que pour autant le système économico-esthétique ne soit ébranlé. Comme la partie variable d’un discours politique qui fait qu’il reste acceptable pour le plus grand nombre, ces mutations sont probablement quantifiables. Les écoles d’art l’ont compris qui privilégient dans leur enseignement l’appréhension de ce qui « fait » art contemporain (sic) pour rendre le propos intelligible par les esprits à assimilation lente, plus que la recherche d’une construction personnelle « hors normes ». (cf aussi à ce propos le décryptage « très décapant » de la notion de création « très émergente » par André Rouillé dans paris-art.com).
Mettre au point un protocole rigoureux qui permettrait d’identifier les mutations formelles, puis ne donner à voir ou à entendre que celles-ci débarrassées de leurs constructions académiques encombrantes comme des marchepieds qui colleraient aux semelles.

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